Bouquet spirituel: «Rendez
grâces en toutes choses;
car telle est la volonté de Dieu.» I Thess. 5, 18
SAINT STANISLAS KOSTKA
Novice Jésuite
(1550-1568)
Parmi les admirables
Saints qui ont mérité de servir de patrons à la jeunesse chrétienne, saint
Stanislas Kostka occupe une place de choix. Sa vie fut courte, mais mieux
remplie que beaucoup de longues carrières, selon la parole de nos saints
Livres. Il naquit d'une famille très illustre de Pologne, dont il devint, par
sa sainteté, la principale gloire.
Son enfance se distingua
par une extraordinaire piété, et sa modestie était si remarquable, qu'une seule
parole malséante suffisait pour le faire s'évanouir. Son plaisir était d'être
vêtu simplement et de s'entretenir avec les pauvres. Il fit ses études à
Vienne, avec son frère, Paul, au collège des Jésuites, mais en qualité
d'externe. Sa vertu ne fit que s'accroître, malgré les exemples et les
persécutions de son frère. A mille épreuves de chaque instant, il joignait
encore des mortifications volontaires et se donnait de fortes disciplines; deux
oraisons journalières ne lui suffisant pas, il se levait la nuit, quelque temps
qu'il fit, pour élever son âme vers Dieu. Le démon furieux vint l'assaillir
dans son lit, où il gisait, malade, et se jeta sur lui sous la forme d'un
horrible chien noir; mais l'enfant le chassa honteusement par le signe de la
Croix.
Par l'assistance de sainte
Barbe, qu'il avait invoquée, il reçut la visite de deux Anges, qui lui
apportèrent la Sainte Communion. Quelques jours après, la Sainte Vierge lui
apparut tenant l'Enfant Jésus dans Ses bras; Stanislas put caresser le Sauveur
et obtint de Lui l'assurance qu'il entrerait dans la Compagnie de Jésus. Après
sa guérison, il s'habilla en pèlerin et se dirigea vers Augsbourg, ville fort
éloignée de Vienne. En route, il échappa miraculeusement aux poursuites de son
frère et reçut la Communion des mains d'un Ange. D'Augsbourg, l'obéissance le conduisit
à Rome, à travers deux cent soixante lieues de chemin; mais rien n'épouvantait
cette grande âme, qui animait un si faible corps.
Saint François de Borgia
reçut avec joie un pareil trésor; mais la joie de Stanislas fut plus profonde
encore, et il en versa un torrent de larmes. Hélas! Cette fleur allait bientôt
être cueillie pour le Ciel; dix mois devaient suffire pour le porter à une rare
perfection. Son humilité était si admirable, qu'il se regardait comme un grand
pécheur et le dernier de ses frères. L'amour de Dieu consumait son coeur au
point qu'il fallait, avec des linges mouillés, en tempérer les ardeurs. Cet
ange incomparable de vertu s'éteignit presque sans maladie, assisté par sa Mère
céleste, un jour de l'Assomption.
Abbé L. Jaud, Vie des
Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
SAINT DIDACE
Religieux de
Saint-François
(+ 1463)
Saint Didace était
Espagnol. Après une enfance remarquable par sa piété, il se retira quelques
années, avec un saint prêtre, dans un petit ermitage, où il s'adonna
complètement à la pénitence et à la contemplation. Quand il entra, plus tard,
dans l'Ordre de Saint-François, il était déjà de taille à donner l'exemple aux
plus parfaits. Parmi les traits de sa mortification, on raconte qu'il se jeta, un
jour d'hiver, dans un étang glacé, pour éteindre les ardeurs de la
concupiscence. L'oraison était sa vie et son bonheur. Il y employait tout le
temps que l'obéissance ne réclamait pas pour d'autres occupations; aussi
recevait-il, dans ce colloque perpétuel avec Dieu, des communications
merveilleuses.
Il avait une charité toute
spéciale pour les malades. "Son coeur, dit son historien, était un hôpital
bien plus vaste que les établissements bâtis par les Papes et les rois pour
recevoir toutes les misères humaines. Il y recevait tout le monde, et il n'y
avait point de malades qu'il ne secourût avec un empressement admirable, si
l'obéissance le permettait. Jamais leur mauvaise humeur ni l'infection de leurs
plaies ne le rebutaient; plus d'une fois même on l'a vu baiser avec respect les
plus dégoûtants ulcères."
L'objet le plus ordinaire
de ses pensées était la Passion de son Sauveur crucifié. Il la méditait
souvent, les bras étendus en croix, ou tenant un crucifix de bois entre ses
mains, et ses aspirations étaient alors si véhémentes, que l'âme soulevait
quelques fois le corps de terre et le tenait longtemps suspendu. Sa dévotion
n'était pas moins grande envers l'adorable Sacrement de nos autels. Il servait
la Messe avec une modestie et une piété qui ravissaient les assistants; mais
surtout il communiait avec une ferveur toute séraphique et recevait souvent, à
cette occasion, des grâces extraordinaires.
La réputation que lui
faisaient partout ses éminentes vertus et ses nombreux miracles était si
grande, qu'on l'appelait partout le Saint. Une nuit qu'il était très malade, il
fut ravi hors de lui-même et demeura sans mouvement; ses frères et les médecins
le crurent mort, mais il revint à lui-même et dit trois ou quatre fois:
"Oh! Qu'il y a de belles fleurs en paradis!" Il demanda, par aumône,
l'habit le plus pauvre et la corde la plus usée du couvent. Près de mourir, il
tenait dans ses mains un grand crucifix, et ses dernières paroles furent
celles-ci: "O douce Croix, ô aimables clous!" Son corps répandit une
suave odeur et resta plusieurs mois exposé à la vénération des fidèles.
Abbé L. Jaud, Vie des
Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
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Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.
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