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mardi 29 mai 2012

l'âne,


Méditation

Un beau matin de printemps, un fermier et son fils emmenaient leur âne au marché pour le vendre.
Le père et son fils marchaient et l'âne les suivait. À peine avaient-ils fait quelques pas qu'ils rencontrèrent un groupe de filles marchant dans la direction opposée.
"Regardez-les!", s'est exclamée une des filles en montrant le fermier du doigt. "Qu'ils sont idiots! Ils marchent à pied alors qu'ils pourraient monter sur leur âne!"
Entendant cela, le vieil homme dit tranquillement à son fils de monter à l'arrière de l'âne puis ils continuèrent leur chemin en direction du marché.
Ils passèrent devant un groupe d'hommes assis sur le côté de la route et le fermier entendit un des hommes dire : "Les jeunes n'ont plus aucun respect pour leurs vieux parents de nos jours. Faites descendre ce garçon paresseux pour reposer les jambes de son père! " Le fils descendit alors d'un bond et son père pris sa place.
Bientôt ils croisèrent des femmes avec leurs enfants. "Regardez cet homme cruel!" se sont-elles écriées! "Il marche si rapidement que le pauvre garçon peut à peine le suivre"
Le fermier s'est alors arrêté et a soulevé le garçon pour le mettre derrière lui.
Ils continuèrent leur chemin et étaient presque arrivés au marché quand un commerçant les arrêta :
"Est-ce votre âne?" a-t-il demandé.
"Oui " a répondu le fermier.
"Et bien je suis choqué de la façon dont vous le traitez", a répondu le commerçant. "Deux personnes à l'arrière d'un âne, c'est trop! Il va sûrement mourir de cette façon. Vous devriez plutôt le porter!"
Suite à ce conseil, le fermier et son fils descendirent de l'âne, lui lièrent ses pattes et le portèrent. Mais l'âne refusa d'être ainsi porté et, luttant à coups de pattes, il cassa la corde qui tenait ses pattes puis tomba dans une rivière près de la route et se noya. Le fermier n'ayant rien pu faire, il retourna bredouille à la maison.
"La prochaine fois " dit le fermier en colère, "je ferai ce qu'il me plaît!"
Morale de l'histoire :
"Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, les gens trouveront toujours à redire..."
Auteur inconnu

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