mercredi 7 décembre 2011

L’ombre,


L’ombre, le côté qu’il faut aimer




L’auteur propose dans son ouvrage la réconciliation ou une recherche de ce qui est enfoui dans la personne par celle-ci dans les années ou elle ne se définit comme personne qu’en développant certains traits de caractère qui forment sa personnalité, mais en rejetant d’autres éléments de sa personnalité qui finiront par se manifester plus tard sous toutes sortes de symptômes quelquefois inexplicables pour la personne elle-même.

Selon la conception de Carl Jung de l’ombre, de son travail sur les rêves et les mythes, les désillusions psychotiques et l’étude des dessins primitifs d’enfants qui l’amène à la conclusion de niveau d’inconscient plus profond qu’il nomme l’inconscient collectif, qu’il définit comme un ensemble d’images ou de motifs innés et communs à toute l’humanité. C’est configurations universelles, il les appellent les archétypes, par ce qu’on les retrouve dans toutes les civilisations. L’ombre est apparue pour Jung comme un de ces archétypes fondamentaux. Celle-ci lui apparaît comme une énergie refoulée qui se profile depuis toujours dans les histoires et dans les mythes sous plusieurs appellations : « le frère sombre, le double, le jumeau, l’alter ego, etc. ». Jung en étudiant ses propres rêves et celui de ses patients découvre une figure concrète et personnelle de l’ombre. Il le définit comme le côté désagréable ou négatif de la personne, celui que l’on a tendance à détester et que l’on cache et qu’on enfouit dans l’inconscient personnel. Mais, celle-ci n’est pas en soi quelque chose de mal.


L’ombre refoulée depuis longtemps dans l’inconscient de la personne, revient hantée celle-ci sous plusieurs formes sans qu’elle ne soit capable d’identifier la dynamique de son agir par ce qu’elle disparaît au conscient de la personne, qui ne la perçoit pas, puisqu’elle a été rejetée et oublié de manière consciente ou inconsciente pour des nécessités d’ordre de développement personnel ou à cause d’injonctions familiales imposées à l’enfant pendant sa croissance.
Combien d’éléments de ma vie ont été rejetés dans l’ombre pour me conditionner à mon milieu familial. Pendant toutes ces années de mon enfance et de mon adolescence, pour plaire et me faire aimer, cet amour qui m’a manqué terriblement, j’ai laissé de coté des pans de ma personnalité qui sont demeurés inexplorée et inexploitée. L’ombre revient me hanter par des symptômes pour m’obliger à le découvrir et à me laisser apprivoiser de lui pour me reconstruire de cette richesse.

Pour devenir un meilleur aidant, il faut prendre conscient qu’on ne peut aider l’autre qu’en raison de son développement personnel, car comment aider quelqu’un si on ne connais pas le traitement dont il a besoin, ne l’ayant pas d’abord expérimenté. Le sujet me semble, être très important dans le cheminement d’un aidant spirituel puisqu’il donne des pistes capables de reconnaître chez l’aidé à quel endroit il se situe dans l’acquisition et la compréhension de sa personne. Pour mieux le comprendre et l’aidé, l’aidant, aura intérêt à reconnaître chez lui ce qu’il n’a pas ré apprivoisé de son ombre et à y travailler pour mieux posséder l’outil qu’il est.



Étoile

Auto

Merci