samedi 8 mai 2010

Que signifie le «soins spirituels» dans le milieu de la santé


Avant tout, c’est reconnaître la dimension spirituelle comme faisant partie de la globalité de la personne malade et comme ressource significative pour la santé du patient. C’est respecter la particularité de chaque patient et lui permettre une prise en charge qui tient compte de leur ressources intérieures, leurs appartenances spirituelles et religieuses.

C’est permettre au patient d’opérer un travail intérieur dans le quotidien des soins, travail nécessaire pour faire baisser la souffrance spirituelle qui est non négligeable lorsque l’on parle de douleur totale ou de soin globale.

Cela signifie également qu’il a des professionnels spécialement formés pour évaluer le patient en terme de besoin puis pour y répondre dans le cadre de sa prise en charge globale. Cette évaluation peut être un outil de communication qui permet de partagé aux personnels soignants ce que le patient peut vivre au niveau de sa dimension spirituel.

Pourquoi et en vue de quoi?

Pour conserver et/ou restituer son autonomie dans le domaine de la spiritualité et de la santé, et contribuer ainsi au projet global de l’institution visant à prendre en compte l’entier de la personne.

Pour permettre au patient de trouver ou retrouver un bien-être spirituel. L’idée qu’une personne puisse vivre une souffrance en lien avec la dimension spirituelle est encore peu évoquée par les soignants, mais pourtant, les manuels de diagnostics infirmier nomment cette crise très clairement au moyen de l’expression «détresse spirituelle ou douleur spirituel».

Article 100 de la loi sur les services de santé et des services sociaux (L.R.Q.,c.S.-4.2)

Les établissements de santé ont pour fonction d’assurer la prestation de services de santé ou de services sociaux de qualité, qui soient continus, accessibles et respectueux des droits des personnes et de leurs besoins spirituels et qui visent à réduire ou solutionner les problèmes de santé et de bien-être et à satisfaire les groupes de la population.
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valeurs qui apporte la force, l’espoir et qui donne sens à sa vie».

Comment le faire ?

Avant tout, par une attitude d’ouverture à ce domaine sous-entendant pour le soignant la capacité d’accepter la différence et le degré d’importance que le spirituel ou le religieux à pour l’autre.

Deuxièmement, la nécessité de construire un cadre de références nouveau qui dépasse l’ancien cadre de références religieux pour plutôt privilégier une spiritualité de plus en plus individualisée est lié à la démocratie libérale dans le sens que ce régime politique garanti à l’individu le respect de ses convictions et ses croyances propres. Cette construction est actuellement en cours et elle permet l’élaboration de nouveaux critères de références qui comporte davantage par des concepts que par des symptômes unique à l’intérieur à l’intervenant en soins spirituels.

Troisièmement, compte du caractère intime et de la complexité de la notion de spiritualité, il est nécessaire parfois qu’une référence à un intervenant en soins spirituels soit effectué/dépisté. Il est celui qui a une connaissance précise et approfondi du sujet afin de favoriser le plus possible un bien-être spirituel au patient ou ses proches.


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