La fin est commencée
Depuis des décennies, on l'annonçait. Un choc allait survenir. Les signes ne manquaient pas. Maintenant, nous y sommes: la fin d'un modèle d'Église est commencée. Certains ont voulu renverser la vapeur, espéré un miracle ... La réalité est implacable: la plupart de nos « infrastructures» traditionnelles d'Église tombent les unes après les autres. Que reste-t-il après l’hécatombe?
Presbytères, églises, couvents, monastères et grands séminaires sont vendus ou démolis. Agents de pastorale, marguilliers et bénévoles sont devenus une espèce rare. Une majorité de prêtres sont essoufflés et/ou à l'âge de la retraite. Leur pénurie rend déjà ardue la nomination d'évêques. Des paroisses fusionnent et des diocèses devront emboîter le pas. Les communautés religieuses ont quitté hôpitaux et écoles. Plusieurs mourront. Seules quelques facultés de théologie subsistent dans les universités québécoises. Les maisons de retraites et les éditeurs religieux diversifient leur offre pour survivre. Toutefois, le plus tragique est la mort de femmes et d'hommes d'Église exceptionnels: des temples de bonté, des encyclopédies de sagesse. Après la révolution tranquille, voilà l'agonie tranquille
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