Saint Thomas Becket
Archevêque de Cantorbéry,
Martyr (+ 1170)
Saint Thomas de
Cantorbéry, par son courage indomptable à défendre les droits de l’Église, est
devenu l’un des plus célèbres évêques honorés du nom de saints et de martyrs.
Dès sa jeunesse, il fut élevé aux plus hautes charges de la magistrature ; mais
l’injustice des hommes détacha du monde ce coeur plein de droiture et de
sincérité, et il entra dans l’état ecclésiastique. Là encore, son mérite
l’éleva aux honneurs, et le roi Henri II le nomma son chancelier. Il ne fit que
croître en vertu, donnant le jour aux affaires et passant la meilleure partie
de la nuit en oraison. Il n’était que le distributeur de ses immenses revenus :
les familles ruinées, les malades abandonnés, les prisonniers, les monastères
pauvres, en avaient la meilleure part.
Le roi l’obligea
d’accepter l’archevêché de Cantorbéry. Thomas eut beau dire au prince, pour le
dissuader, qu’il s’en repentirait bientôt : celui-ci persista, et le chancelier
reçut le sacerdoce (car il n’était encore que diacre) et l’onction épiscopale.
Sa sainteté s’accrut en raison de la sublimité de ses fonctions. On ne le
voyait jamais dire la Sainte Messe, sinon les yeux baignés de larmes ; en
récitant le Confiteor, il poussait autant de soupirs qu’il prononçait de mots.
Il servait les pauvres à table trois fois par jour ; à la première table, il y
avait treize pauvres ; à la seconde, douze ; à la troisième, cent.
Thomas avait bien prévu :
les exigences injustes du roi obligèrent l’archevêque à défendre avec fermeté
les droits et les privilèges de l’Église. Henri II, mal conseillé et furieux de
voir un évêque lui résister, exerça contre Thomas une persécution à outrance.
Le pontife, abandonné par les évêques d’Angleterre, chercha un refuge en
France. Il rentra bientôt en son pays, avec la conviction arrêtée qu’il allait
y chercher la mort ; mais il était prêt.
Un jour les émissaires du
roi se présentèrent dans l’église où Thomas priait ; il refusa de fuir, et fut
assommé si brutalement, que sa tête se brisa et que sa cervelle se répandit sur
le pavé du sanctuaire. C’est à genoux qu’il reçut le coup de la mort. Il
employa ce qui lui restait de force pour dire : "Je meurs volontiers pour
le nom de Jésus et pour la défense de l’Église."
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.