Saint
Isidore de Séville
Docteur de
l'Eglise - Évêque et confesseur (+ 636)
Son père
Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents
d'être des barbares(*), avaient adopté l'hérésie arienne et persécutaient les
catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront des saints
: Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore. A la mort de ses parents, Isidore
est encore bien jeune, mais son frère ainé, saint Léandre, devenu évêque de
Séville, l'élève comme un fils. Isidore se nourrit, se gave, des livres dont
regorge la bibliothèque fraternelle. En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui
succède comme évêque de Séville. Il présidera des conciles et travaillera à la
conversion des Goths à la vraie foi. Son "Histoire des Goths" nous
est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des
Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit
sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa
jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont des
trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures.
Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu "les
Étymologies" (de l'origine des choses) est une encyclopédie qui
transmettra aux siècles suivants l'essentiel de la culture antique. C'est à
lui, avant les Arabes, que l'Occident doit sa connaissance d'Aristote. Ce sera
une des bases des études en Occident jusqu'à l'époque de la Renaissance. Il
occupera le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands
collèges et influença les conseils royaux. On le considère aussi comme l'un des
initiateurs de la liturgie mozarabe. Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le
sol, tout en continuant de parler à l'assistance.
- Le 18 juin
2008, Benoît XVI a consacré la catéchèse de l'audience générale à Isidore de
Séville (560-636), défini en 653 par le concile de Tolède comme "la gloire
de l'Église catholique": L'enseignement de saint Isidore de Séville sur
les relations entre vie active et vie contemplative.
Mémoire de
saint Isidore, évêque et docteur de l’Église. Disciple de son frère saint
Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup
d’ouvrages d’érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra
avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l’observance de la discipline
ecclésiastique. Il mourut à Séville en 636. Saint Isidore de Séville
Docteur de
l'Eglise - Évêque et confesseur (+ 636)
Son père
Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents
d'être des barbares(*), avaient adopté l'hérésie arienne et persécutaient les
catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront des saints
: Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore. A la mort de ses parents, Isidore
est encore bien jeune, mais son frère ainé, saint Léandre, devenu évêque de
Séville, l'élève comme un fils. Isidore se nourrit, se gave, des livres dont
regorge la bibliothèque fraternelle. En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui
succède comme évêque de Séville. Il présidera des conciles et travaillera à la
conversion des Goths à la vraie foi. Son "Histoire des Goths" nous
est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des
Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit
sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa
jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont des
trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures.
Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu "les
Étymologies" (de l'origine des choses) est une encyclopédie qui
transmettra aux siècles suivants l'essentiel de la culture antique. C'est à
lui, avant les Arabes, que l'Occident doit sa connaissance d'Aristote. Ce sera
une des bases des études en Occident jusqu'à l'époque de la Renaissance. Il
occupera le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands
collèges et influença les conseils royaux. On le considère aussi comme l'un des
initiateurs de la liturgie mozarabe. Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le
sol, tout en continuant de parler à l'assistance.
(*) au sens
étymologique du terme, c'est à dire parlant une autre langue que le grec.
- Le 18 juin
2008, Benoît XVI a consacré la catéchèse de l'audience générale à Isidore de
Séville (560-636), défini en 653 par le concile de Tolède comme "la gloire
de l'Église catholique": L'enseignement de saint Isidore de Séville sur
les relations entre vie active et vie contemplative.
Mémoire de
saint Isidore, évêque et docteur de l’Église. Disciple de son frère saint
Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup
d’ouvrages d’érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra
avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l’observance de la discipline
ecclésiastique. Il mourut à Séville en 636.
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
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