Empereur d’Allemagne
(972-1024)
Saint Henri, surnommé le
Pieux, appartenait à la famille impériale des Othons d’Allemagne, qui joua un
si grand rôle au moyen âge. Touché d’une grâce spéciale de Dieu, il fit, jeune
encore, un acte de hardiesse que lui eût dissuadé la prudence humaine, en
promettant à Dieu de ne s’attacher qu’à Lui et en Lui vouant la continence
perpétuelle. Héritier du royaume de Bavière par la mort de son père, il se vit
obligé de prendre une épouse, pour ne pas s’exposer à la révolte de son royaume
; le choix du peuple et le sien se porta sur la noble Cunégonde, digne en tous
points de cet honneur. Elle avait fait, dès son adolescence, le même voeu que
son mari.
Henri, devenu plus tard
empereur d’Allemagne, justifia la haute idée qu’on avait conçue de lui par la
sagesse de son gouvernement ainsi que par la pratique de toutes les vertus qui
font les grands rois, les héros et les Saints. Il s’appliquait à bien connaître
toute l’étendue de ses devoirs, pour les remplir fidèlement, il priait, méditait
la loi divine, remédiait aux abus et aux désordres, prévenait les injustices et
protégeait le peuple contre les excès de pouvoirs et ne passait dans aucun lieu
sans assister les pauvres par d’abondantes aumônes. Il regardait comme ses
meilleurs amis ceux qui le reprenaient librement de ses fautes, et s’empressait
de réparer les torts qu’il croyait avoir causés.
Cependant son âme si
élevée gémissait sous le poids du fardeau de la dignité royale. Un jour, comme
il visitait le cloître de Vannes, il s’écria : "C’est ici le lieu de mon
repos ; voilà la demeure que j’ai choisie !" Et il demanda à l’abbé de le
recevoir sur-le-champ. Le religieux lui répondit qu’il était plus utile sur le
trône que dans un couvent ; mais, sur les instances du prince, l’abbé se servit
d’un moyen terme :
"Voulez-vous, lui
dit-il, pratiquer l’obéissance jusqu’à la mort ?
- Je le veux, répondit
Henri.
- Et moi, dit l’abbé, je
vous reçois au nombre de mes religieux ; j’accepte la responsabilité de votre
salut, si vous voulez m’obéir.
- Je vous obéirai.
- Eh bien ! Je vous
commande, au nom de l’obéissance, de reprendre le gouvernement de votre empire
et de travailler plus que jamais à la gloire de Dieu et au salut de vos
sujets." Henri se soumit en gémissant.
Sa carrière devait être,
du reste, bientôt achevée. Près de mourir, prenant la main de Cunégonde, il dit
à sa famille présente :
"Vous m’aviez confié
cette vierge, je la rends vierge au Seigneur et à vous."
Catholique.org
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.