« L'essentiel n'est pas de beaucoup agir selon notre idée,
mais d'être entre les mains de l'Immaculée.»
L'histoire retiendra son martyre: Dénoncé pour activités
anti-allemandes, il est arrêté le 17 février 1941 par la Gestapo. Il sera
enfermé à la prison de Pawiak jusqu'à fin mai 1941. Là il sera frappé par un
officier nazi qui saisit son rosaire et son crucifix. «Et toi, tu y crois à ça?
--J'y crois et comment!»
Ses camarades de cellule le relèvent et cherchent à le
réconforter: «Cela, ce n'est rien du tout, c'est tout pour la petite Mère.» Le
Père Kolbe supporte les coups et les brimades des SS et déjà il rayonne auprès
des autres prisonniers par son calme et sa bonté. Même les gardes allemands
sont l'objet de sa sollicitude.
Le 28 mai, il est transféré au camp
d'Auschwitz. Inutile de dire les souffrances qui ont été les siennes dans ce
camp de la mort où périrent tant de victimes, notamment des milliers de juifs
innocents, sous la barbarie nazie. A la fin du mois de juillet, un prisonnier
s'est évadé du bloc 14. Dix hommes seront condamnés à mourir de faim et de
soif, enfermés dans un bunker, par mesure de représailles. Après avoir maintenu
les prisonniers du bloc 14 au garde-à-vous en plein soleil pendant une journée,
le chef du camp désigne les condamnés. «Adieu, adieu ma pauvre femme, adieu,
mes pauvres enfants», dit en sanglotant le sergent François Gajowniczek.
Les
condamnés sont rassemblés. Or, un homme s'avance vers le commandant SS Fritsch:
- «Qu'est-ce qu'il me veut, ce cochon de Polonais?» Le Père Maximilien désigna
F. Gajowniczek et répondit: - « Je suis prêtre catholique polonais; je suis
vieux, je veux prendre sa place, parce qu'il a femme et enfants.» Stupéfait le
commandant accepte. Dans le souterrain de la mort, commence alors une terrible
agonie. Là comme ailleurs le Père Kolbe apaise et réconforte les condamnés en
priant avec eux.
Du bunker s'élèvent des cantiques à la Vierge Marie. Le prêtre
accompagne dans leurs derniers instants les malheureux suppliciés et les
prépare à la mort. Cette mort, il la recevra le dernier, le 14 août. Il est
achevé par une piqûre d'alcool. Un détenu chargé de nettoyer le bunker
témoigne: «Quand j'ouvris la porte de fer, il avait cessé de vivre; mais il me
paraissait vivant. Le visage était radieux, d'une manière insolite; les yeux
grands ouverts et fixés sur un point. Tout le visage était comme en extase. Ce
spectacle, je ne l'oublierai jamais.» Quelle grâce a-t-il reçue de sa «petite
Mère» à ses derniers instants, en cette veille de l'Assomption? C'est le 15
août que son corps fut brûlé au crématoire.( Jean-Louis Benoit)
"Son" histoire révèlera un fait surnaturel prémonitoire:
C'est sa mère qui, après la mort de son fils, confiera ce souvenir aux
confrères de Maximilien: « Un jour, après une remontrance anodine, tremblant
d'émotion et les larmes aux yeux, il me dit: - Maman, quand tu m'as grondé,
j'ai beaucoup prié la Vierge de me dire ce que je deviendrais. Me trouvant
ensuite à l'église, je la priai de nouveau; alors elle m'est apparue tenant
dans ses mains deux couronnes: une blanche et une rouge. Elle me regarda avec
tendresse et me demanda si je voulais ces deux couronnes. La blanche signifiait
la persévérance dans la pureté, et la rouge le martyre. Je répondis que je les
acceptais. Alors elle me regarda avec douceur et disparut.»
Il ne faudrait pas cependant oublier qu'il fut l'auteur de
mensuel "Le chevalier de l'Immaculée" ou bien encore qu'il fut le
fondateur de "La milice de l'immaculée"
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.