Jésus a-t-il
vraiment existé ?
Que disent
l’histoire, l’archéologie et les manuscrits sur l’existence historique du
Christ ?
Jésus a-t-il
vraiment existé ?
Voilà une
question que pratiquement personne ne s’est sérieusement posée jusqu’à la fin
du dix-huitième siècle, pas même les ennemis les plus virulents de l’Église.
Comment mettre en doute l’existence historique de celui qui a rompu en deux le
calendrier -autrefois chrétien - aujourd’hui universel ? Comment affirmer que
celui sur lequel on a écrit le plus - le meilleur comme le pire - au cours des
siècles, n’était qu’une illusion ? (Selon la Bibliothèque du Congrès de
Washington, Jésus arrive à la première place, loin devant Napoléon !)
Cependant,
cette question est opportune parce qu’elle permet de clarifier une chose
fondamentale : le christianisme n’est pas une doctrine, ce n’est pas un
ensemble de règles morales pour aider les hommes à "se conduire bien".
C’est l’histoire d’un fait, d’un événement qui est réellement arrivé et qui
continue encore aujourd’hui.
Une histoire
documentée, parfois dans les détails, par des sources de toutes sortes : des
récits des plus fidèles disciples de Jésus ou des toutes premières générations
de chrétiens, des témoignages des premières communautés très ferventes et
disposées à mourir pour défendre leur foi... jusqu’aux premières campagnes de
calomnies contre le christianisme. On dispose même de quelques documentations
écrites par des historiens romains, peu suspects d’adhérer à la nouvelle
religion : tous s’accordent pour dire que Jésus a vraiment existé. En les
mettant ensemble, on peut même reconstruire un « puzzle » qui nous permet
d’avoir sur Jésus une connaissance historique infiniment supérieure à n’importe
quel autre personnage de cette époque...
La Bible et
les Evangiles, des sources sûres ?
Tout le
monde connaît ou a entendu parler d’Homère, de Platon et d’Aristote et de leurs
oeuvres littéraires. Personne ne doute qu’ils aient existé, comme personne ne
doute que leurs écrits datent de l’Antiquité. Ces auteurs sont ceux dont on a
conservé le plus grand nombre de manuscrits : à peine quelques dizaines de
manuscrits, en majorité d’époque beaucoup plus tardive, du X au XV siècle après
Jésus Christ.
De la Bible,
nous conservons en revanche presque 6.000 manuscrits dans les langues
originales (Hébreu et le Grec) et environ 40.000 manuscrits en versions très
anciennes (copte, latin, arménien, araméen et autres langues).
Et du
Nouveau Testament, nous connaissons 4.680 textes anciens, dont une soixantaine
de papyrus.
L’histoire
racontée dans la Bible, et surtout celle qui concerne Jésus, est sûrement l’une
des plus documentées de toute l’Antiquité. En étudiant la concordance des
quatre Evangiles, on peut arriver à suivre, parfois au mois et au jour près,
les événements de la vie de Jésus.
Et ce qui
est extraordinaire, c’est de voir que les quatre textes ont été écrits par
quatre personnalités complètement différentes : un ancien collecteur d’impôts
converti par Jésus lui-même (Matthieu), le secrétaire de Pierre (Marc), un
médecin soucieux de rassembler toutes les informations sur les paroles, faits
et gestes de Jésus (Luc) et un disciple mystique, « celui que Jésus aimait »,
qui ajoute au récit une première interprétation théologique (Jean).
Généralement, plus on rassemble de témoignages, plus notre propre opinion
devient objective. C’est cela qui arrive avec les Évangiles. Les quatre
Évangiles nous donnent ainsi quatre regards sur Jésus.
Que disent
les historiens non chrétiens sur Jésus ?
Eux aussi
confirment l’existence de Jésus.
Flavius Josèphe, le plus important historien
Hébreu de l’époque (né à Jérusalem en 37 et mort à Rome vers l’an 100), en
parle explicitement. Dans ses Antiquités Judaïques, (écrites vraisemblablement
en l’an 93 ou 94) il parle de "Jésus, celui que l’on appelle Christ"
ainsi : "À cette époque, vivait un sage du nom de Jésus. Sa conduite était
bonne, et il était estimé pour sa vertu. Nombreux furent ceux qui, entre les
habitants de la Judée et les autres nations, devinrent ses disciples. Pilate le
condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui étaient devenus ses
disciples n’arrêtèrent pas de suivre son enseignement. Ils racontèrent qu’il leur
était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant. C’était
peut-être le Messie dont les prophètes avaient raconté tant de
merveilles." (Antiquités XVIII, 3, 3)
Les grands
historiens de l’empire romain dont on a conservé les œuvres parlent aussi de
Jésus :
Pline le Jeune, historien et proconsul de
Bithynie, écrit en l’an 112 à l’empereur Trajan que "les chrétiens se
réunissent un jour déterminé avant l’aube et entonnent un hymne au Christ comme
à un Dieu". (Lettre X, 96)
Tacite, retraçant (en 112 ap. JC) les
cruelles répressions de Néron contre les chrétiens, ajoute « L’auteur de ce nom
(« chrétien ») avait été mis à mort sous l’empereur Tibère, par ordre du
procurateur Ponce Pilate ». Annales XV, 44
Suétone, vers l’an 120, dans un ouvrage
d’histoire sur la vie des empereurs romains, dit que « L’empereur chassa les
juifs qui, sous l’instigation de Chrest (Christ, prononcé en grec), sont des
causes continuelles de désordre ». (Vita Claudii 25, 4).
Et que dit
l’archéologie ?
Il y a une
correspondance parfaite, rigoureuse et parfois méticuleuse entre les
descriptions que l’on trouve dans les Évangiles et toutes les connaissances que
nous avons des lieux, de l’histoire et des traditions de la culture hébraïque
de l’époque.
On connaît
pratiquement tous les endroits où Jésus a vécu. Depuis Bethléem, où Jésus est
né, jusqu’à Jérusalem, où il est mort, en passant par toutes les villes où il a
prêché la bonne nouvelle. En fait, le seul endroit qui avait disparu de nos
cartes était Nazareth, la ville où Jésus a grandi. Les premiers à en faire
mention sont les évangélistes. Dans l’Ancien Testament elle n’est jamais citée.
Certains ont
même affirmé que cette ville n’avait jamais existé, que c’était un endroit
imaginaire, symbolique. Mais en 1962, quelques archéologues israéliens de
l’université de Jérusalem, entre les ruines de Césarée Maritime, en Judée, ont
trouvé une pierre tombale de marbre gris du troisième siècle avant J.C. Et sur
cette pierre tombale était gravé le nom d’une localité nommée « Nazareth ».
Dans ces
mêmes ruines, un an auparavant, une autre pierre tombale avait été trouvée, sur
laquelle était gravé le nom d’un certain Pilate, préfet romain sous Tibère...
En 1947, on
a découvert à Qumran sur les bords de la Mer Morte, un ensemble de onze petites
grottes dans lesquelles avaient été déposés (sans doute par la communauté
essénienne qui vivait là) quelques six-cents rouleaux de parchemins extrêmement
anciens. Malgré leur âge, la plupart des fragments a pu être identifiée : on a
ainsi retrouvé des textes de l’Exode, d’Isaïe, de Jérémie, etc. Mais il y avait
un fragment, le « 7Q5 », qui ne coïncidait avec aucun texte de l’Ancien
Testament. Or, en 1972, le père José O’Callaghan, jésuite espagnol, papyrologue
et professeur à l’Université Grégorienne de Rome, a découvert que ce fragment
coïncidait avec un passage de l’évangile de Saint Marc (Mc 6,52). Ce texte
avait sans doute été envoyé par une communauté chrétienne de Rome, comme
l’indique une inscription en hébreu sur l’une des parois de la grotte.
Connaissant le destin tragique du peuple juif, envahi, massacré et dispersé par
les romains entre 68 et 70, les fragments de Qumran doivent être antérieurs à
cette date. Le paléographe anglais Roberts, de l’Université d’Oxford, pense
même que le fragment pourrait être antérieur à l’an 50, c’est-à-dire vingt ans
seulement après la mort de Jésus.
Comme
conclusion, citons F.F. Bruce, professeur à l’université de Manchester : «
L’historicité du Christ est un axiome aussi sûr, pour un historien sans
préjugés, que l’historicité de Jules César. Ce ne sont pas les historiens qui
propagent les théories du mythe du Christ. »
Catholique.org
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.