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jeudi 28 mars 2013

Jeudi Saint


Jeudi Saint


Dieu d’amour

Le Maître et Seigneur lave les pieds de ses disciples et révèle ainsi qui est Dieu : un Dieu  d’amour et d’humilité.
Jésus, en accomplissant le mémorial de la première Pâque, inaugure celui de l’Alliance nouvelle où nous communions à son corps et à son sang.

« Jusqu'à ce qu’il vienne ».

Dans la réalité de cette liturgie, nous entrons dans celle de son mystère.

Feuillet

Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue. Les textes, et images ont été pris sur le web. Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai. Merci à tous.

jeudi 5 avril 2012

Jeudi Saint,


Jeudi Saint


«À ta Cène mystique, en ce jour, ô Fils de Dieu, donne-moi de participer...» L’Orient chrétien, en ce si beau tropaire du Saint Jeudi, nous révèle d’emblée le sens de ce que nous célébrons en ce jour : nous voici à la table de Jésus, nous voici participants de son repas, de sa Cène mystique. 

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Ce jour béni est celui où le Christ Jésus lui-même nous fait asseoir à sa table. C’est «le repas du Seigneur», selon les mots de l’Apôtre (1 Co 11,20).
«Allez nous préparer la Pâque»
«Allez nous préparer la Pâque, que nous la mangions», demande Jésus à ses disciples. Car il s’agit là d’une fête qu’il faut préparer. Une grande fête. «C’est la Pâque du Seigneur !», proclame le livre de l’Exode. C’est la Pâque du Seigneur : fête du départ. Un peuple esclave quitte la servitude et prend la route de la liberté. Le Jeudi Saint nous réinsère dans l’histoire sainte qui est notre histoire. C’est bien le repas pascal de nos frères aînés dans la foi qui habite le mystère de ce jour de fête.
«J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous»
Cette bouleversante confession de Jésus que nous rapporte saint Luc, n’est pas enfermée dans le passé. C’est aujourd’hui que Jésus désire ardemment manger cette Pâque avec nous. Le passage de la servitude à la liberté est désormais celui de toute l’humanité, et ce passage, c’est Jésus lui-même dans sa mort en laquelle, le lendemain, il sera glorifié. Et là se trouve aussi le motif du désir ardent de Jésus. Le Jeudi Saint prépare au Vendredi Saint. Le banquet pascal révèle le sens de ce que le lendemain les disciples fuiront.

Mais il y a plus : le désir de Jésus est plus que de donner le sens : c’est de se donner lui-même. Au soir du jeudi, Jésus se donne déjà, totalement et librement.Tout est déjà donné : «Ceci est mon corps qui est pour vous. Prenez et mangez...» «Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout», rapporte le quatrième Évangile.Ce «jusqu’au bout» est déjà donné et il s’accomplira dans la mort et la résurrection de Jésus.Vivre la liturgie du Jeudi Saint, c’est s’ouvrir à ce don pour passer avec Jésus ; mourir nous aussi, pour ressusciter nous aussi.
Il commença à laver les pieds de ses disciples

«Sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains, qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait vers Dieu...», Jésus s’étant dépouillé de son vêtement se mit à genoux aux pieds de ses disciples. Le Jeudi Saint nous fait contempler Dieu à genoux qui nous lave les pieds. Le Seigneur «dans la forme d’esclave» qui exécute un geste qui ne convenait même pas à un esclave juif. On ne pouvait l’exiger que d’un esclave païen.Tel est le geste que choisit d’accomplir Jésus à l’heure de passer de ce monde à son Père.Un geste qui exprime, qui manifeste sa Seigneurie.Car Jésus «rend ce service, non pas bien qu’il soit le Seigneur, mais parce qu’il est le Seigneur» (F.-X. Durrwell).

Mais le geste de Jésus est plus qu’un geste d’humilité : c’est un geste d’hospitalité, non pas dans une maison de pierre, mais dans son propre corps. Jésus nous accueille dans son corps : «Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi» (Jn 13,8). Jésus nous assume en lui et, ce faisant, nous purifie. Qu’il est significatif de faire en sorte, dans la liturgie du Jeudi Saint, que tous les fidèles soient comme impliqués dans ce geste du serviteur. Car c’est aux pieds de chacun que Jésus s’agenouille. C’est chacun que Jésus accueille. Aussi aimons-nous, dans la liturgie de nos Fraternités de Jérusalem, laver les mains de tous les fidèles présents qui s’entendent dire personnellement : «Que Dieu te lave du mal et te donne sa paix». Le lavement prévu par le rituel du repas pascal, avant la bénédiction de la deuxième coupe, dite coupe de la Haggadah, trouve désormais son sens plénier : le Christ Jésus nous lave de tout péché en se livrant lui-même à l’humiliation abyssale de sa Passion et il dit à ceux qui s’ouvrent à son amour : «Vous aussi, vous êtes purs» (Jn 13,10).
«Prenez, ceci est mon corps»
Au lavement des mains et à la coupe de la Haggadah, succédait, dans le rituel juif, le repas pascal proprement dit, avec la bénédiction sur le pain azyme dite par le père de famille et, après la consommation de l’agneau, la troisième coupe appelée «coupe de bénédiction». Au jour du Jeudi Saint, Jésus donne aux bénédictions du pain et de cette coupe un sens d’une nouveauté inouïe : «Ceci est mon corps qui est pour vous».
«Ceci est mon sang»
«Quand nous mangeons sa chair immolée pour nous, nous sommes fortifiés ; quand nous buvons le sang qu’il a versé pour nous, nous sommes purifiés» : la préface du Jeudi Saint nous donne ainsi comme l’essence du mystère eucharistique révélé en ce jour. De la coupe de bénédiction qui introduit à la louange dans le repas du Seder, Jésus fait le signe du don de son sang. Son sang sera versé — c’est l’annonce explicite de sa mort non-violente — et ce sang est pour les hommes, ce sang qui symbolise la vie irriguera de la vie même de Jésus ceux qui le boiront. Aussi ce sang est le vin, le vin nouveau, vin de fête que Jésus vient faire jaillir comme il le manifeste déjà au premier signe de Cana.

Le Jeudi Saint nous fait aussi célébrer une nouvelle alliance, car ce sang, nous dit Jésus, est «sang de l’alliance», comme le fut le sang dont Moïse aspergea le peuple pour sceller, par le signe de la vie, l’alliance que Dieu avait offerte à son peuple. Célébrer «la Cène du Seigneur» est plus que s’asseoir à sa table, c’est être appelé dans l’alliance nouvelle, dans une alliance éternelle. Son sang versé manifeste un amour indéfectible.
«Faites ceci en mémoire de moi»

Quand s’approche la mort, vient l’heure du testament. Celui de Jésus est bref : «Faites ceci en mémoire de moi». Le testament de Jésus, ce qu’il demande à ses disciples, c’est de célébrer l’Eucharistie, de partager le pain et la coupe eucharistique «en mémoire de lui».Le Jeudi Saint est dans l’année liturgique le jour où l’Église non seulement célèbre l’Eucharistie, mais en célèbre l’institution.

En ce commandement, transparaît aussi l’unique commandement de Jésus, celui de l’amour, que Jésus confiera à ses disciples ce même soir. «Faites ceci en mémoire de moi» est en effet une invitation que Jésus adresse à ses disciples à se livrer dans l’amour, comme lui se livre, et avec lui. Le Jeudi Saint apparaît ainsi comme un jour où résonne l’appel au plus grand amour.

Jésus s’en alla avec ses disciples de l’autre côté du Cédron

Aussi, au soir du Jeudi Saint, Jésus nous invite, comme jadis ses disciples, à l’accompagner, à descendre avec lui, à amorcer avec lui cette grande descente, cette kénose où il ira jusqu’au sentiment d’être abandonné du Père, tout en gardant son infinie confiance filiale. Jésus, au terme de la Cène, nous invite à traverser le Cédron avec lui et c’est le sens de la procession qui suit la liturgie. Le repas pascal est un repas de départ, de mise en route. «Levez-vous, partons d’ici !», dit Jésus à ses disciples. Le banquet eschatologique n’est pas celui-là, c’est l’heure du départ ! C’est l’heure du combat de l’agonie où Jésus affronte non seulement la désertion des siens et le feu de l’humiliation, mais encore sa propre faiblesse humaine et, plus encore, la puissance des ténèbres : «C’est votre heure et le pouvoir des ténèbres», dit-il aux gardes du Temple et aux anciens (Lc 22,53). Aussi la liturgie nous fait-elle dépouiller le sanctuaire pour signifier le drame qui se joue dans le cœur de Jésus et où se joue le sort de toute l’humanité.

La célébration du Jeudi Saint se poursuit dans le silence de la nuit où résonnent les dernières paroles de Jésus confiées à ses disciples, jusqu’à l’ultime appel : «Demeurez ici et veillez avec moi». Et l’Église veille en prière autour du reposoir où demeure le corps eucharistique du Seigneur.



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jeudi 21 avril 2011

Jeudi Saint

 
"Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde"


Le Jeudi Saint marque la fin du Carême et l’entrée dans le mystère de Pâques.
Les chrétiens sont invités à se réunir pour commémorer le dernier repas que le Christ a pris avec ses disciples.
Repas au cours duquel il partage le pain et le vin, nourriture pour notre route, pain de vie.

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (11, 23-26)

Frères,
Moi, Paul, je vous ai transmis ce que j’ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
Au cours de ce repas, Jésus va se mettre à genoux devant chacun de ses disciples et leur laver les pieds.

Il prend la tenue de serviteur et dit :"C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez vous aussi comme j’ai fait pour vous."

A la fin de la célébration, le Saint Sacrement est déposé au "reposoir", l’autel est dépouillé, la croix est enlevée et voilée. Tout ce dépouillement : le Christ est entré dans sa passion, dépouillé de tout. C’est une nuit d’adoration.
Que ce jeudi saint soit un temps d’action de grâce.

Tournons nos regards sur les autres et sur l’amour que le Christ a pour nous.
"Maître et Seigneur, il est celui qui sert !

 Évangile selon saint Jean Chapitre 13
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est venu de Dieu et qu’il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.

Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! » Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »

Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez ’Maître’ et ’Seigneur’, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.

Le Christ, au moment de ce dernier repas, ouvre à ce qui nourrit l’homme et le fait vivre : aimer, donner, servir !

Aimer comme il nous a aimés, pour qu’à l’amour que nous avons les uns pour les autres nous soyons reconnus comme ses disciples.

Donner comme il s’est donné, pour que nous découvrions que la vie n’a de sens que tournée vers les autres, et qu’elle prend toute sa valeur quand elle se donne.
Servir comme il a servi, pour avancer sur un chemin d’humilité qui rend le Christ lui-même présent à nos gestes de partage et de solidarité.
Maître et Seigneur, il est celui qui sert et nous invite à faire de même."
Père Benoît Gschwind,
assomptionniste.
(Pris sur http://catholique-marseille.cef.fr/ )



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