« Pour qu’il n’y ait plus
jamais de guerre »
Chaque année, l’Amicale des vétérans de
Terrebonne souligne le jour du Souvenir par une cérémonie réunissant anciens
combattants, dignitaires et grand public. «Il nous faut être reconnaissants
envers ceux qui se sont dévoués pour notre société. Ce n’est pas nécessaire
d’être un vétéran pour se souvenir de ce que les vétérans ont fait pour nous»,
croit Micheline Laliberté, de l’organisme.
Ainsi,
le dimanche 10 novembre dès 13 h, tous sont conviés devant les locaux de
l’Amicale des vétérans de Terrebonne, au 766, rue Léopold-Lachapelle, pour
assister aux activités de commémoration du jour du Souvenir. Sur place, entre
600 et 700 participants se souviendront alors de ces hommes et femmes qui ont
sacrifié leur vie au profit de la liberté et de la paix.
Parmi
eux, une quarantaine d’anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale, de
la guerre de Corée et de la guerre menée en Afghanistan, des représentants des
services de police et des services de prévention des incendies de Terrebonne et
Mascouche, des membres des corps de cadets, de la garde paroissiale et des
Chevaliers de Colomb défileront devant vos yeux.
Le
tout débutera avec la traditionnelle parade de commémoration, qui se dirigera
vers le parc des Braves, à l’Île-des-Moulins. Puis, la cérémonie protocolaire
prendra place vers 14 h. Elle sera marquée par des discours, des coups de
canon, une minute de silence et le dépôt des couronnes. Louise Leclerc, mère
ayant vécu le déploiement de son fils, Dominic Leclerc, en Afghanistan,
déposera alors la couronne pour mères affligées.
Le
tout se terminera par une cérémonie privée réunissant dignitaires et vétérans.
Toujours d’actualité
Questionnée
sur la pertinence de célébrer le jour du Souvenir, Mme Laliberté insiste sur
son importance et sur le caractère qu’il revêt. «Cette journée est essentielle,
puisqu’elle nous permet de nous rappeler ce qu’est la guerre et ce qu’elle a
entraîné comme sacrifices. Même si nous ne sommes pas d’accord avec ces moments
de notre histoire, des gens y ont laissé leur vie. Et aujourd’hui, ce sont nos
pompiers et nos policiers qui luttent pour notre sécurité, et ils méritent tout
autant notre reconnaissance. Bref, je crois qu’il faut se souvenir, pour qu’il
n’y ait plus jamais de guerre», conclut-elle.
Véronick Talbot
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