Regarde, mon frère, comme le ciel est bleu et serein.
Le soleil nous réchauffe et la brise danse dans les
feuillages.
Le printemps est là. Écoute le chant d'amour des oiseaux.
Pourquoi faut-il que nous dressions nos fusils l'un contre
l'autre ?
Dis-moi plutôt comment vont tes enfants, tes amours.
Les miens vont bien et te font dire bonjour.
Un jour, des grands de ce monde se sont rassemblés.
Et pour des riens et des peut-être incertains,
Ont levé les poings et se sont déclarés la guerre en
proclamant :
Je lance mes armées contre les tiennes, sois prêt.
Prions le Dieu de la guerre, qu'il nous soit favorable.
Demain, au crépuscule, nous compterons nos morts.
Mais, les morts, mon frère, ce sera toi, ce sera moi, ce
seront nos amours.
Approche, prends ma main, mes frères ont besoin des tiens.
Allons, sans détour, dire aux guerriers de ce monde,
Que, désormais, ils lèveront les poings pour rien.
Que, par duels, ils devront régler leurs querelles.
Par politesse, peut-être, nous leur serons témoins.
Puis retournons, en paix, cultiver nos jardins, nos amours,
Regarder nos enfants courir dans la rosée du matin,
Écouter dans les ramures, les oiseaux se chanter l'amour.
Hélas, mon frère, je vois venir le maître de nos destins.
Il nous faut à nouveau, jouer à qui ne verra pas la fin du
jour.
Pardonne-moi, mon frère, j'ai fait un rêve qui n'est pas
pour demain.
Martial Noureau
Saint-Augustin De Desmaures
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.