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vendredi 14 février 2014

Au cœur, la lumière





Au cœur, la lumière

Depuis 1992, le 11 février est synonyme de compassion et de sollicitude : c'est la Journée mondiale des malades. Le choix de ce jour de l'année n'est pas un hasard. Depuis plus d'un siècle, tous les 11 février, l'Église célèbre la fête de Notre-Dame-de-Lourdes.
C'est en 1858 qu'une bergère, Bernadette Soubirous, eut des apparitions de la Vierge Marie dans le village de Lourdes en France. Près du rocher des apparitions, une basilique s'est élevée. Des milliers de malades y convergent chaque année avec l'espoir d'être guéris. Et «tous repartent avec une guérison... du corps ou du cœur » (Benoît XVI).
Dans les milieux hospitaliers et dans différentes institutions, la Journée des malades sera soulignée. Des bénévoles s'activent pour se faire proches des malades et leur témoigner amour et vérité. Certains demandent «Pourquoi a-t-on besoin de souligner une journée spéciale pour les malades.» Aujourd'hui, je m'arrête au premier groupe pour lequel cette journée est nécessaire : les malades.

L'expérience de la maladie

Lorsque la maladie s'invite chez quelqu'un (sans prévenir parfois), une réflexion sur le sens de la vie commence. Cette réflexion ne va pas de soi. Nous vivons à une époque ou ce qui est valorisé, c'est la beauté, la jeunesse et la santé; il faut éviter à tout prix la faiblesse, la vieillesse et la maladie. Dans un tel contexte, on fuit la maladie, et parfois même les malades... qui peuvent se sentir inutiles et avoir l'impression d'être un poids.
Or, la grandeur d'une personne ne se mesure pas à ce qu'elle fait et rapporte, mais à ce qu'elle est. Même malade et limitée, la personne a toute sa valeur. Alors que les forces sont réduites et que les motivations de l'affectivité passionnelle diminuent, un amour véritable, une capacité étonnante de don et de présence à l'autre peut se manifester et continuer de croître.
Quand le corps devient plus fragile, ce qu'il y a de plus important et de plus caché dans chaque personne prend davantage sa place : son cœur et son esprit, sa vie spirituelle. Ainsi, l'expérience de la maladie peut devenir chemin d'approfondissement, autant pour ceux qui sont malades que pour les autres. Les personnes qui vivent l'épreuve de la maladie nous aident à réfléchir en nous ramenant à l'essentiel de la vie.

Guérir

Cette semaine, j'ai visité quelques personnes affaiblies par la maladie pour qu'au cœur de la souffrance il y ait une présence. Chaque fois que je prends le temps d'aller voir ces amis, c'est un retournement de situation que je vis : je pense leur apporter quelques gouttes de lumière, et ce sont eux qui m'en donnent à plein seaux.
En présence des malades, je peux toucher jusqu'à l'intime de la personne humaine à cause de leur perméabilité à toutes les dimensions de leur être. La guérison à laquelle ils aspirent n'est pas que pour le corps, mais aussi pour le cœur et l'âme. C'est ce que l'un d'eux m'a fait comprendre mercredi dernier. Avec philosophie, il m'a parlé de son désir de guérir en soignant non seulement le corps, mais aussi le cœur.
Il me disait que la guérison est d'abord une décision : celle de vouloir vivre heureux et de retrouver l'unité. L'unité entre son désir de bonheur et sa capacité à la faire, l'unité avec ceux qui font souffrir et qui peuvent être à l'origine de nos douleurs, l'unité avec l'amour en-soi qui peut aussi favoriser la guérison.

Qui veut guérir?

Nous pouvons croire qu'il est superflu d'évoquer le désir de guérir. Tout le monde veut guérir, non? Pas toujours. Il peut y avoir une certaine complaisance dans la douleur, ou des bénéfices secondaires qui retardent la décision de guérir. À un infirme qui se trouvait sur sa route, Jésus demande «Veux-tu guérir?» (Jn 5) Jésus sait bien ce qu'il y a dans le cœur de l'homme, y compris des résistances parfois à la guérison.
Comment atteindre cette guérison? Au-delà des techniques et des remèdes, ce qui réconforte le plus, c'est la présence d'un autre qui accepte patiemment de faire un bout de chemin. Ce qui fait du bien, c'est lorsqu'un accompagnateur accepte de toucher par le regard, par la main, par la parole. Et l'accompagnement atteint sa perfection lorsque l'accompagnateur s'efface pour permettre au malade de s'abandonner à plus grand que soi avec la confiance d'un petit enfant. C'est alors que la véritable guérison commence.

Quelques évènements de la semaine

Proposer: à des malades l'offrande de soi, ce qui m'apparaît en contradiction avec l'esprit du monde qui tend à occulter l'expérience de la souffrance. Pourtant, les malades sont eux aussi envoyés à la vigne du Seigneur et peuvent œuvrer en faisant de leurs souffrances une offrande « pour la gloire de Dieu et le salut du monde.»
Fais: l'éloge d'une personne malade. À travers ses souffrances, elle offre une contribution précieuse à sa famille en lui permettant de saisir le sens profond de l'épreuve et en suscitant des encouragements intrinsèques pour la croissance humaine et spirituelle.
Participer: avec les catéchètes de notre unité pastorale à un ressourcement intéressant sur l'onction d'huile. L'Église privilégie trois «saintes huiles » : le saint chrême, l'huile des catéchumènes et l'huile des malades. Cette dernière est utilisée pour le sacrement des malades : en touchant le corps, nous croyons que Dieu touche le cœur pour le guérir.
Reçu: en cadeau le dessin d'une artiste et bénéficiaire en santé mentale qui ont participé à l'exposition Images en tête Nouveau-Brunswick. Cette exposition annuelle met en valeur les talents et les habiletés des personnes atteintes de la maladie mentale. Les œuvres sont l'expression de l'âme dans sa beauté et sa douleur première. Chapeau bas à ces maîtres!
Serge Comeau
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mardi 2 juillet 2013

La Lumière

Coucher de Soleil Saint-Pacôme


On ne détruit pas les ténèbres en luttant contre elles, mais en allumant la lumière.

On ne détruit pas le mal en luttant contre lui, mais en faisant le bien.

On ne détruit pas la haine ou la peur en s’acharnant contre elles, mais en laissant monter la 

tendresse-amour.

C’est en allant vers l’est que l’on s’éloigne de l’ouest.

C’est en allant vers plus de vie qu’on dépasse la mort.

C’est en allant vers ce qui dure qu’on est libre de ce qui ne dure pas.

Paroles pour le cœur

Placide Gaboury,
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mardi 12 février 2013

La Lumière


La lumière de la vérité



Si quelqu'un ne parvient pas à voir clair dans son être,
Son esprit est une vitre opaque qui le cache à lui-même;
Il est aveugle à son âme qui est un feu divin  flamboyant dans l'âtre de son corps,
Il parle et agit obscurément.


Mais s'il arrive à être lucide, il laisse filtrer la lumière,
La vérité sur sa nature, qu'il saisit et offre aux autres,
Sous la forme éclairante, des paroles et des actes sages.

( Laurent Grenier)


Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue. Les textes, et images ont été pris sur le web. Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai. Merci à tous.

Étoile

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Merci