Quand, tissé dans les profondeurs de la terre,
Caché dans le sein de ma mère,
Ton regard se posait sur moi
Mon cœur entendait ta voix
Lorsque j'ouvris les yeux sur ce monde,
Tout écarquillé, tout émerveillé,
Les joies de la vie que j'espérais en nombre
Chantaient leurs promesses à ce nouveau né.
Mais le dragon m'a séquestré,
De ses serres m'a lacéré,
Dans son lacet m'a enveloppé,
Au fond du tombeau m'a jeté,
Enfermé dans la loi du silence.
Écoutant la mort psalmodier sa romance,
Je me suis retrouvé sans espérance,
Violé de toute ma subsistance.
Dieu m'a t il oublié ?
A quoi sert il de tant prier ?
Alors le crucifié s'est approché,
Le Ressuscité a crié,
Il a dit son nom et dit : sors !
Sors, en ma chair j'ai vaincu ta mort.
Mon linceul il a fallu lâcher
Croire que la pierre était vraiment roulée,
Pas à pas réapprendre à marcher,
Découvrir ce que c'est qu'être aimé,
Oser recevoir et ensuite redonner.
Là, en repos, caché dans sa main,
Je peux poser ma tête sur son sein,
Entouré et aimé par les siens
Croire à la beauté de demain.
Si j'écris ces mots aujourd'hui,
C'est pour proclamer un hymne à la vie
Et pour ce cadeau merveilleux dire Merci,
Merci à Dieu.
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