Saint Benoît-Joseph Labre
Pèlerin, mendiant (+ 1783)
Confesseur.
Il est
l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de
la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères.
Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu.
A 19 ans, il
se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prend pas de
novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune.
Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa
santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny : il est
toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec. La Grande
Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit
:"Dieu vous veut ailleurs."
Désormais
c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage
perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul
compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000
kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et
jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les
pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et
toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie
mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe
ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres
dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne.
Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à
Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une
église.
Dès sa mort
connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en
criant :"Le saint est mort!" Les miracles se multiplient sur son tombeau.
Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au
matérialisme d'une société vouée à l'argent.
Il est le
saint patron des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus.
Béatifié par
Pie IX en 1860, il est canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883.
Illustration:
Benoit Labre - Le mendiant de Dieu - Dessin de Alain Crepin - diocèse d'Arras
Voir aussi
sur le site internet du diocèse d'Arras: "Les couvents l'avaient refusé,
mais la route l'accueillit et le mena loin!" Benoît-Joseph Labre, est né à
Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit ermite pèlerin et vécut
dans la pauvreté et l' humilité. Il parcourut ainsi la France, l'Italie,
l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son
temps en prière dans les églises. Il mourut âgé de 35 ans, le 16 avril 1783, à
Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts. ll est le patron des personnes
déplacées et des gens inadaptés. Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année,
la dernière semaine d'août.
(*) l'association
Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne. Le
pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas
de preuve fiable."
À Rome, en 1783, saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au
diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d’une vie austère,
mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages
pénibles aux sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d’un habit grossier
et en loques, se nourrissant de ce qu’il mendiait et donnant partout des
exemples de piété et de pénitence. Il fit de Rome la dernière étape de son
parcours et mourut, un mercredi saint, près de l’église Sainte-Marie des Monts,
où il priait assidûment.
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Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
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