Prêtre en
1878. Educateur pour les enfants orphelins et abandonnés. Soucieux de prier
(Rogate) pour les vocations, il fonde, en 1887, la Congrégation des Filles du
zèle divin, et en 1897 la Congrégation des Rogationnistes du Cœur de Jésus. Il
crée un journal.
Fête: 1er juin
Notice
Annibale Maria
Di Francia naît à Messine en Sicile, le 5 juillet 1851, dans une famille de
l’aristocratie de la ville. Très jeune, pendant l’adoration de l’Eucharistie,
il comprend par une inspiration divine, la primauté de la prière dans la
pastorale des vocations. « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu
nombreux ! Priez donc (“Rogate ergo“) le maître de la moisson pour qu’il envoie
des ouvriers dans sa moisson. » (Lc 10, 2) Ces versets de l’Evangile deviennent
la lumière de sa vie et la source de son apostolat.
Tout jeune, il
ressent l’appel au sacerdoce. Poussé par le zèle pour le salut des âmes et le
secours à toutes personnes, spécialement aux pauvres et aux orphelins, il se
consacre à la promotion humaine et spirituelle de l’un des quartiers les plus
pauvres et les plus dégradés de sa ville, le quartier Avignone. C’est
précisément dans ce quartier, transformé radicalement par son activité
apostolique, qu’il commence les Orphelinats Antoniani pour accueillir, secourir
et former « civilement et religieusement » les jeunes les plus nécessiteux.
Attirés par
son charisme, des hommes et des femmes se joignent à lui. Et ainsi, en 1887, il
fonde la Congrégation des Filles du Divin Zèle, et en 1897 la Congrégation des
Rogationnistes du Cœur de Jésus (du mot “Rogate”), avec pour tâche de vivre et
de répandre l’enseignement de Jésus sur la nécessité de la prière pour les
vocations, et le service des petits et des pauvres, y compris dans les terres
de Mission.
Relevons que
la communauté des sœurs connaît dans ses premières années de graves difficultés
et qu’elle est grandement aidée ensuite pendant une année (de septembre 1897 à
septembre 1898) par Mélanie Calvat, la voyante de La Salette. Le Père Annibale
l’appelle à prendre la direction de la communauté des Sœurs et de leur
orphelinat à Messine. Il la tiendra pour cofondatrice de cette nouvelle famille
religieuse. Il fera son éloge funèbre à la cathédrale d’Altamura (1904) et
commencera le procès d’information de ses vertus et de ses dons en vue de sa
béatification.
Prêtre savant
et zélé, Annibale Maria manifeste un attachement particulier au Souverain
pontife. Jean-Paul II note : « Il aime la Madone et il est fier d’en porter le
nom depuis son baptême. Il l’appelle “ma Maman”. Il nourrit à son égard une
dévotion très tendre et ardente et il l’invoque en tant que Mère de l’Église et
Mère des vocations. Il veut que l’Immaculée soit considérée comme la
“Supérieure absolue, immédiate et effective” par les membres des communautés
qu’il a fondés en recommandant la dévotion à son égard comme le secret de la
sainteté et la gloire particulière des deux Instituts. » Il ressent très
fortement l’appel missionnaire. Or pour évangéliser – il en a la conviction –
il faut avant tout des prêtres nombreux et saints. Donc, il s’attache à bien
les former. Il aime dire aux jeunes : « Tombez amoureux de Jésus-Christ. » Il
travaille par tous les moyens à la diffusion du “Rogate” (objet d’un quatrième
vœu pour ses religieux), en le considérant comme instrument efficace
d’évangélisation et de service de charité. Il veut que la prière pour les
vocations soit “incessante et universelle”. C’est le devoir, au premier chef,
de ses religieux, mais aussi des laïcs. Et, en cela, il est un précurseur. Il
institue pour tous les fidèles l’Union de prière pour les vocations. Le rêve
que cette prière “devienne universelle” s’est réalisé avec l’institution de la
Journée Mondiale de prière pour les vocations par le Pape Paul VI en 1964. Il
termina sa vie terrestre le 1er juin 1927 à Messine. Les deux Familles
religieuses fondées par l’Abbé Annibale, les Filles du Divin Zèle et les
Rogationnistes, sont présents actuellement (2004) dans le monde entier, avec,
respectivement 583 et 585 membres. L’expérience spirituelle de l’Abbé Annibale
et sa mission spécifique sont partagées en outre par de nombreux laïcs, hommes
et femmes, qui s’engagent à vivre l’esprit du “Rogate” dans l’Eglise, sous
forme privé ou en associations.
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.