Saint Irénée
Saint Irénée
naquit en Asie Mineure et y passa ses premières années. Il eut le bonheur
insigne d’être, jeune encore, disciple de l’admirable évêque de Smyrne,
Polycarpe. Irénée conçut une telle vénération pour son saint maître, que, non
content de se pénétrer de sa doctrine et de son esprit, il modelait sur lui ses
actions et jusqu’à son pas et sa démarche. Il fut bientôt fort instruit dans
les Saintes Écritures et dans les traditions apostoliques, et déjà l’on pouvait
prévoir en lui l’auteur futur de tant de saints ouvrages et surtout de ce
travail si remarquable contre les Hérésies, où devaient puiser, comme à une
source riche et sûre, tous les savants de l’avenir.
Irénée était
l’enfant chéri de Polycarpe ; mais il était aussi l’espoir et la joie de toute
la chrétienté. Jamais diacre ne s’acquitta de toutes ses fonctions avec tant de
zèle. L’ardeur du jeune apôtre s’enflammait de plus en plus à la vue des
missionnaires que Polycarpe envoyait dans les Gaules ; aussi bientôt il reçut
de son maître l’ordre impatiemment désiré d’aller au secours du vieil évêque de
Lyon, saint Pothin.
Polycarpe
fit, au jour de la séparation, un grand sacrifice ; mais il fit aussi une
oeuvre féconde. Le bonheur du vénérable évêque des Gaules dépassa toutes ses
espérances, quand il reconnut tout le mérite de son jeune auxiliaire. Avec
Irénée, l’avenir de l’Église occidentale était sauvé.
Une terrible
persécution fit disparaître saint Pothin et un grand nombre de fidèles ; les
païens avaient cru noyer l’Église lyonnaise dans le sang de ses enfants ; mais
Irénée restait encore, et, par l’ordre du Pape Éleuthère, il montait bientôt
sur le siège épiscopal de Lyon. Ses prières, ses prédications, ses
exhortations, ses réprimandes, eurent bientôt reconstitué cette Église
dévastée. La paix toutefois n’était que précaire, et la persécution fit couler
de nouveau le sang des martyrs. Le temps d’Irénée n’était pas encore venu, son
oeuvre n’était que commencée, et Dieu voulait lui donner le temps de
l’accomplir.
Quand, en
202, les horreurs de la persécution éclatèrent encore, l’Église de Lyon,
toujours en vue, était prête à subir le choc. Irénée, plus que jamais, ranimait
la foi de ses enfants et leur montrait le Ciel. Il fut au nombre des premières
victimes ; c’était la juste récompense due à ses longs travaux. Parmi tous les
éloges que lui ont donnés les Saints, citons les titres glorieux de Zélateur du
Nouveau Testament, Flambeau de la foi, homme versé dans toutes le sciences.
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