Saint Maximilien-Marie Kolbe
Prêtre, confesseur, apôtre
de l’Immaculée Conception
(1884-1941)
Raymond Kolbe naquit à
Pabjanice, en Pologne, petite cité alors dépendante de la Russie des Tsars.
Doué d’un naturel vif, spontané et têtu, il lui arrivait souvent de mettre la
patience de sa maman à l’épreuve. A l’âge de dix ans, un jour qu’il s’adressait
à sa Mère du ciel après une nouvelle étourderie, la Vierge lui apparut et lui
présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le
martyre. Comme Elle l’invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les
deux. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision : «
Je deviendrai meilleur de jour en jour. » Et en effet, le petit Raymond ne fut
plus le même. L’élu de la Vierge rêvait déjà du martyre et en parlait avec
effusion : Marie avait canalisé cette énergie bouillonnante.
A l’âge de 13 ans, Raymond
entre au couvent St-François, à Lemberg, et y fait profession sous le nom de
Maximilien-Marie. En 1912, il sort de Russie déguisé en paysan, poursuit ses
études à l’université Grégorienne de Rome, et fonde la Milice de l’Immaculée
qui constituera l’idée et l’oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers
Chevaliers d’avant-garde se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917.
Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de
l’Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en
Pologne, et dans le monde entier.
L’apostolat extérieur du
Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel
intitulé : Le Chevalier de l’Immaculée. En 1930, saint Maximilien-Marie part
implanter une seconde Cité de Marie au Japon, près de Nagasaki. Deux ans plus
tard, les Indes reçoivent le missionnaire de la Vierge dont le labeur demeure
apparemment infécond à cause de sa santé ruinée par la tuberculose. Rappelé en
Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe
continue de se dépenser à la cause du règne de Marie avec un quart de poumon
seulement.
Son action évangélisatrice
embrasse tous les moyens d’apostolat : la parole, la diffusion de milliers de
médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio, l’avion,
etc... « Mais par-dessus tout, disait-il à ses frères, le bon exemple, la
prière, la souffrance voulue par amour, voilà l’action par excellence. Notre
plus grande mission est de montrer dans la vie pratique ce que doit être le
Chevalier de l’Immaculée. »
La deuxième guerre
mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de
publications dans toute la Pologne. Avec une patience et une soumission aussi
héroïque qu’admirable, saint Maximilien-Marie Kolbe accepta l’entière
destruction de son oeuvre par les Nazis. Condamné aux travaux forcés dans le
camp de mort d’Auschwitz, il fut un rayon de soleil pour les prisonniers. En
1941, la veille de la fête de l’Assomption le Saint mourut dans le bunker de la
faim, après avoir offert sa vie pour sauver celle d’un brave père de famille
condamné à mort.
Voici, glanée dans ses
écrits spirituels, sa recette de sainteté : « v égale V. C’est la formule qu’il
donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie : « Si je veux ce
que Dieu veut, je serai un saint. »
Catholique.org
Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue.
Les textes, et images ont été pris sur le web.
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai.
Merci à tous.