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dimanche 12 mai 2013

ATTENDRE

                   ATTENDRE…Avent


Dieu !...Je n’aime pas attendre dans les files d’attente,
             Je n’aime pas attendre mon tour,
             Je n’aime pas attendre un autre jour,
             Je n’aime pas attendre parce que je n’ai pas le temps…

Voici que tu as choisi le temps de te faire attendre… le temps de tout  un Avent !
Tu as fait de l’attente l’espace de la conversion, le face à face avec ce qui est caché…et tu veux que cette attente réveille l’attention…que cette attente parsemée de silence nous permette de découvrir ce divin que tu es et qui travaille en nous et qui est peut-être, comme le dit Emmanuel Mounier,
Le moins visible plus que l’invisible,
Le murmure plus que le silence,
La discrétion plus que la catastrophe…
 
Et maintenant, en chantant tes Béatitudes qui veulent être le fruit de l’Attente, aide-nous à réaliser une fois pour toutes, que chaque instant de notre vie, qu’il  soit joyeux ou tragique, plein de clarté ou de détresse, tu veux en faire un moment de l’histoire de ton amour pour nous et de notre amour pour toi.     
                     
                                                                                                               Roger  (extrait de Vers toi Seigneur)                  

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mercredi 27 février 2013

Je l'attendais


  Je l'attendais..


On m'avait pourtant prévenu qu'elle viendrait. 
Puis, un bon matin, il y a bien quelques années, j'ai senti son souffle. 
Elle était là, dans mon dos,
m'enlaçait tout doucement de ses grands bras
tout en m'enveloppant dans son manteau moelleux.


Seul, devant mon miroir,
j'ai levé les yeux et je l'ai enfin aperçue.
Ses petits yeux bleus, myopes,
probablement charmeurs autrefois,
étaient partiellement cachés par d'étranges lunettes grises.


Autour d'eux cherchait à se camoufler tant bien que mal
l'arnaque de sa vie, ses rides.
Une cicatrice à la lèvre supérieure lui rappelait sans nul doute
l'exubérance de sa jeunesse.


Ses cheveux, blanchis par un quelconque processus biologique,
qu'elle seule devait connaître,
dégarnissaient de plus en plus sa tête. 


Sur son front et dans son cou,
les plis se multipliaient, signes évidents d'une grande sagesse. 
Enfin, la peau striée de ses mains meurtries, devenues tremblantes,
ne parvenaient plus à dissimuler le labeur de sa vie.


Malgré tout, elle me fascinait.
Son sourire moqueur et la naïveté de son regard enfantin l'embellissaient.


Le temps ne semblait plus pressé.
Sa joie de vivre se lisait sur ses traits
comme si elle goûtait à chaque instant qui passait.
Elle paraissait tellement heureuse...


J'ai penché doucement la tête, baissé les yeux. 
La vieillesse, timidement,
s'excusa de son intrusion dans mon existence et,
par peur de me perdre,
me pressa tout contre elle.  
Claude Duplessis
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