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vendredi 18 avril 2014

VENDREDI SAINT




Vendredi saint : jour de souffrance

Voici le jour privé de grâce, le jour de l'injustifiable souffrance... Un texte de Nathalie Nabert, ancien doyen de la faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris.Publié le 14 avril 2014 


  Voici le jour où la pauvreté s'abat sur l'humanité dans le visage humilié du serviteur souffrant : "Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche ; comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche". (Isaïe 53, 6-7) Isaïe dessine ici deux fois l'immensité du malheur :" dans le corps laineux de l'agneau sacrifié et dans le deuil de l'amour, de la beauté et de la bonté qui défigurent le serviteur. Toute promesse divine est retournée, broyée dans ce passage vers les ténèbres. Et nous mourons deux fois, avec le Christ dans la main des tondeurs et avec nos prochains oubliés dans la nuit de leur malheur".

Au pied de la croix

Toute l'humanité souffrante se rassemble là, dans ce déni de l'être et de sa nature divine que réfléchissent aussi les trois dénégations de Pierre : "Non je n'en suis pas" (Jean 18, 17) ainsi que nos reniements qui vont et viennent comme des migrations de printemps et d'hiver au gré de notre inconstance, de nos joies et de nos épreuves. Alors nous restons inachevés au pied de la croix comme des enfants mal poussés au cœur de ce Vendredi saint. Et Celui qui vient à nous nous emporte dans ses membres endoloris, assailli par cette soif inextinguible de l'abandon et de la peur que rien ne peut consoler.

Et en se donnant tout entier, il est le tout du don "se laissant être le froment de Dieu", "moulu par la dent des bêtes pour être un pur pain", "recevant la pure lumière" comme l'évoquait Ignace d'Antioche dans sa lettre aux Églises de Rome sur le chemin de son martyre (Sources Chrétiennes, Paris, 1975, p. 47 et 48). Et dans les gestes des hommes qui accompagnent les derniers moments du Christ sur la croix, quelque chose d'imperceptible se dessine sous l'endurcissement des cœurs et l'exiguïté des intelligences, le désenchantement de l'espoir et l'absolue nudité de la nuit du meurtre de Dieu par laquelle il faudra passer pour entrer dans le temps de l'accomplissement.

Nathalie Nabert, ancien doyen de faculté de lettres de l'Institut catholique de Paris ; avril 2007


Bonjour a chacun de vous merci de visiter mon blogue. 
 Les textes, et images ont été pris sur le web. 
Ceux qui y verront des images qui leur appartiennent bien vouloir m’en avertir je les enlèverai. 
Merci à tous.

vendredi 29 mars 2013

Vendredi Saint

Vendredi Saint

Jésus le Sauveur

Dieu s’engage totalement dans la passion de son Fils
 dont l’œuvre de salut nous concerne tous. 
Il glorifie ce Fils devenu son Serviteur et qui 
« l’a prié avec un grand cri et des larmes ». 
Il le glorifie dans sa mort même, et l’Église communie à
 l’heure du Christ  et la fait sienne. 
En célébrant avec foi, elle devient capable 
d’intercéder pour tous.
 Feuillet

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vendredi 6 avril 2012

Vendredi Saint,


Ne descends pas dans le jardin

Ne descends pas dans le jardin, Oh ! Jésus, Ne descends pas dans le jardin Avant le jour !

Si je ne descends pas dans le jardin En pleine nuit, Qui donc vous mènera vers les soleils Du Paradis ? Je descendrai dans le jardin En pleine nuit.

Ne laisse pas lier tes mains, Oh ! Jésus, Ne laisse pas lier tes mains Sans dire un mot !

Si je ne laisse pas lier mes mains Comme un voleur, Qui donc pourra détruire les prisons Dont vous souffrez ? Je laisserai lier mes mains Comme un voleur.

Ne t’étends pas sur cette croix, Oh ! Jésus, Ne t’étends pas sur cette croix Jusqu’à mourir !

Si je ne m’étends pas sur cette croix Comme un oiseau, Qui donc vous gardera contre l’Enfer Où vous alliez ? Je m’étendrai sur cette croix Comme un oiseau.

Ne laisse pas percer ton cœur,   Oh ! Jésus, Ne laisse pas percer ton cœur Par tes bourreaux !

Si je ne laisse pas percer mon cœur Comme un fruit mûr, Qui donc vous baignera de sang et d’eau Pour vous guérir ? Je laisserai percer mon cœur Comme un fruit mûr.

Ne descends pas dans le tombeau, Oh ! Jésus, Ne descends pas dans le tombeau Qu’ils ont creusé !

Si je ne descends pas dans le tombeau Comme un froment, Qui donc fera lever de vos cercueils Vos corps sans vie ? Je descendrai dans le tombeau Pour y dormir.

Christ est allé dans le jardin, alleluia. Christ a laissé lier ses mains, alleluia. Christ a voulu souffrir la croix, alleluia. Christ a laissé percer son cœur,, alleluia. Christ a dormi dans le tombeau, alleluia !


"Pourquoi me frappes-tu ?"

(Texte de référence : Evangile selon Jean 18, 19-34)



Jésus est devant une « autorité » qui dispose d’un pouvoir moral et peut exercer une influence sur le pouvoir en place. Jésus est devant ce représentant officiel de la religion juive, entouré de ses valets. Situation de l’homme arrêté.


L’interrogatoire de Jésus porte sur deux points : son enseignement et ses disciples, c’est-à-dire la parole d’un homme s’adressant aux foules et constituant un groupe de fidèles. Inquiétant, pour un pouvoir jaloux de ses prérogatives !

Jésus fait face, sans se laisser dominer par celui qui l’interroge. Il explique sa manière de faire, sa pratique : une parole que tout le monde peut entendre, dans les lieux que fréquentent tous les juifs, les synagogues et le Temple. Tels sont les faits, clairement énoncés. Jésus n’est pas un imposteur ; il se réfère au cadre institutionnel juif.

Jésus va plus loin dans sa « défense » en déplaçant la question : il propose à Hanne d’interroger ses auditeurs plutôt que lui-même.

La proposition de Jésus est reçue comme une impertinence à l’égard de l’autorité. D’où l’incident : sous prétexte que c’est une offense de s’adresser ainsi à un responsable religieux, un valet empressé soufflette Jésus.

La réponse de Jésus porte d’abord sur la pertinence de ce geste : « Pourquoi me frappes-tu ? ». Pour quelle raison, en effet ? De deux choses l’une : ou bien Jésus n’a rien dit qui soit inexact ou insultant : la gifle est alors sans objet ; ou bien il a fait quelque erreur ou commis une incorrection, mais, si c’est le cas, qu’on la lui montre ! La violence, qui se manifeste ici, n’est pas la manière adéquate de résoudre le différend. La gifle - ou le soufflet - n’est pas toujours, en elle-même, un traitement inhumain. Dans la situation présente, comme en bien des situations où se trouvent des personnes arrêtées aujourd’hui, elle est un signe et un moyen d’humilier et de bafouer. Elle devient le début d’une spirale de la violence et de la torture.


La question de Jésus au valet qui le soufflette a d’autres résonances, au-delà de la situation dont le récit nous est fait dans l’évangile. Le « pourquoi me frappes-tu ? » retentit quand des êtres humains s’en prennent à d’autres êtres humains, leurs semblables. La question se démultiplie : pourquoi toi, le bourreau, frappes-tu ce prisonnier ? De quel droit ? En vue de quoi ? En répondant par un « pourquoi ? » qui est aussi un « pour quoi ? », Jésus s’adresse à la conscience de l’homme : attitude de non-violence !

Pourquoi les hommes continuent-ils de frapper Jésus en telle ou telle personne ? Pourquoi des chrétiens, quand ils ont le pouvoir, frappent-ils, eux aussi, leurs frères en humanité ? Pourquoi imitent-ils ainsi les bourreaux de
                                  Jésus-Christ ?

Source : FIACAT - Fédération internationale des ACAT - janvier 2001


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