vendredi 1 février 2013

Pour sauver la recherche



Un mouvement pour sauver la recherche
Emmanuel Delacour
30/01/2013 17h12



« Couper la recherche, c'est tuer l'espoir. » Ces mots sont la trame de fond sur laquelle s'est déroulée une mobilisation dont l'objectif est de faire annuler des compressions budgétaires de 10 M$ au Fonds de recherche du Québec-Santé (FRQS).
L'ensemble des directeurs de recherches de la province ont interpelé le gouvernement péquiste, mercredi.

« Ces coupes inattendues viendront amputer de manière radicale et définitive la recherche en santé au Québec, en plus de fragiliser l'espoir de milliers de patients qui bénéficient, en ce moment, de soins de pointe et de traitements expérimentaux », a souligné le docteur Jacques Turgeon, directeur du Centre de recherche du CHUM.

Au total, il existe 17 centres similaires au Québec dans lesquels des techniques d'intervention et des traitements sont développés pour améliorer la qualité de vie et diminuer les durées de convalescence des Québécois.


Garder l'espoir


Aux côtés du Dr Turgeon, Michèle St-Pierre, une femme victime d'un cancer de l'ovaire qui en est à son troisième essaie de chimiothérapie.

« Ça fait des années que je subis des traitements qui bombardent mon corps de radiation. Les docteurs m'ont dit que j'avais 20 % de chances de survivre, si ce n'est pas la chimio qui me tue en premier », a insisté Mme St-Pierre.

Pourtant celle-ci se présente avec un air paisible et souriante. Ce qui lui donne espoir, c'est le traitement expérimental qui lui permet de moins souffrir de la chimiothérapie.

Des étudiants en quête de fonds

Tous deux chercheurs, Stéphane Potvin et Laïla-Aïcha Hanafi ont exprimé le désarroi que leurs collègues et eux vivent au quotidien. « Il est extrêmement difficile d'obtenir des bourses au Québec.

Pourtant c'est essentiel d'en avoir une pour un doctorat, un postdoctorat et un poste de chercheur, insiste M. insiste M. Potvin, chercheur en toxicologie et maladies mentales. Il faut aussi des subventions pour faire vivre la recherche, mais vous avez seulement de 10 à 20 % de chance d'obtenir des fonds au Québec. »

Pour sa part, Mme Hanafi rappelle que cette année à peine 40 personnes qui souhaitent évoluer dans le milieu de la recherche auront accès à une bourse en raison des compressions.

emmanuel.delacour@quebecormedia.com


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